La chasse vous intéresse ?

De nos jours, chasser ne s’impose plus et pourtant, chaque année, la France compte 20 000 nouveaux chasseurs issus de toutes les strates sociales. Recrutant chez les adolescents comme chez les jeunes retraités ou chez les femmes, se renouvelant dans ses effectifs et animant un fort tissu associatif, moteur d’une activité économique rurale riche, la chasse crée aussi du lien social.

Une activité ancestrale

La chasse, l’une des plus anciennes activités humaines, est, la plupart du temps, d’avantage une véritable passion qu’un simple loisir de nature.

Au-delà de l’aspect sportif de la discipline, l’engouement pour la conservation des espèces et des habitats est bien présent. Les actions pour leur gestion s’étalent sur toute l’année, contrairement aux actes de chasse à proprement dit.

Les chasseurs ont le devoir de considérer l’ensemble des éléments à leur disposition pour effectuer des prélèvements raisonnés et surtout favoriser la biodiversité dans nos espaces ruraux.

En accord avec la nature

 

Le chasseur s’attache à partager l’espace en bonne intelligence avec les autres usagers de la nature.

Leur relation devra être basée sur un respect mutuel : respect de libre circulation sur les voies ouvertes au public et respect de la propriété privée.

Dans tous les cas, la cohabitation des activités de plein air repose, au-delà de la connaissance des droits de chacun, sur une tolérance et une courtoisie réciproques.

Veiller à la sécurité

Personne ne doit se sentir en danger pendant l’acte de chasse. Cela ne pourra être possible que si chacun respecte les consignes de sécurité, surtout celles inscrites dans la charte élaborée par la Fédération Départementale des Chasseurs. Toutefois, il est primordial de réfléchir aux précautions supplémentaires, variables suivant les circonstances.

Le mode de chasse, le relief, l’arme utilisée, les conditions climatiques, le nombre de participants ou la connaissance du site sont autant de facteurs influençant les comportements et les décisions des chasseurs.

Un dialogue régulier avec les différentes associations d’usagers de la nature doit permettre de relayer les consignes de sécurité minimales auprès de tous. Par ailleurs, il aura pour mérite de valoriser l’acte de chasse et donc l’image du chasseur.

Chasse durable et biodiversité

En parlant de gestion durable, prélèvement raisonnable sur les ressources naturelles renouvelables, gestion équilibrée des écosystèmes, développement des activités écologiques dans les milieux naturels, le législateur par le biais de l’article L. 420-1 du code de l’environnement, insiste sur le rôle du chasseur dans la gestion de la faune sauvage et de ses habitats.

Le chasseur intervient à plusieurs niveaux sur les populations de gibier, soit directement par l’intermédiaire des prélèvements et réalisations du plan de chasse, soit en agissant sur son environnement : aménagement du territoire et régulation des prédateurs.

La gestion du territoire se caractérise par la création ou la réhabilitation de zones de refuge, d’alimentation et de reproduction pour les espèces. Par exemple, la perdrix recherche de préférence un milieu ouvert et diversifié proposant une longueur importante de linéaires (bordures de champs, chemins enherbés) et des zones de refuge matérialisés par un couvert céréalier et des éléments boisés (haies, bosquets,…).

La disponibilité en aliments naturels est un facteur déterminant vis-à-vis du développement des populations. Ainsi, la richesse du milieu contribue fortement à l’état sanitaire des populations de chevreuil.

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